les-cavaliers-du-Haut-Forez

les-cavaliers-du-Haut-Forez

Coral glow et conte de chambord

Le bal des roses a enfin commencé. Il était temps car nous sommes fin juin

Le jardin est planté d'une bonne centaine de rosiers, presque tous différents (il y en a quelques uns en doublon mais ils sont vraiment minoritaires)

Certains sont de grands classiques et d'autres sont un peu moins courant, tel ce Coral Glow de Dominique Croix.

L'obtenteur Croix est bien connu des jardiniers amateurs de roses car c'est entre autre l'obtenteur de Sourire d'orchidée ou Déclic.

La pépinière est dans le département, sur le Pilat soit a une cinquantaine de km de la maison. Les pépinières Croix

J'ai ainsi la chance d'avoir au jardin des obtentions qu'on ne trouve qu'a la pépinière comme ce Coral Glow

 

Il s'agit d'un petit rosier grimpant obtenu en 1964, planté dans "le massif des envahissantes" à l'entrée du jardin. Il a pour mission d'escalader le claustra de bois au dessus du muret. Planté il y a deux ans, il mesure déjà pas loin d'1,5 m et est aussi peu épineux que remontant

 

40.jpg

Avec ces voisins le liquidambard, le rosier Comte de Chambord, la rhubarbe (qui va bientôt finir en confiture) de l'alchemille, du phalaris panaché, du géranium macroryzum, et de la persicaire rose plus tard dans l'été. Pas ou presque pas de désherbage dans ce massif

 

8.jpg

 

7.jpg 42.jpg
43.jpg 44.jpg 45.jpg

 

Sur sa gauche, le rosier Comte de chambord, lui aussi remontant est absolument énorme. Obtenu en 1860, il s'agit d'un Portland remontant et parfumé. Il atteint pas loin de 2 m de haut. Ce n'est pas un véritable arbuste car il élance de grandes canes , grosses comme mon pouce qui se couvrent ensuite de boutons sur toute la longueur. Il n'a pas ou presque pas de ramifications secondaires et l'orage de la nuit l'a en partit couché. Lui construire un support, fera partit des activités de l'été mais en attendant, je profite des roses parfumées

 

41.jpg

 

Bonne journée, au soleil de l'été

 

Le site de vente par correspondance des pépinières croix est


25/06/2016
6 Poster un commentaire

Enfin posée

Depuis un moment, j'arrête pas.

Non stop, du matin au soir, puis du soir au matin .

Les 15 derniers jours ont été particulièrement occupés, m'éloignant de la blogosphère. Mais, se furent de bons moments donc aucuns regrets.

 

Alors que c'est il passé ces 15 derniers jours, à part pleuvoir bien entendu ?

 

Bohême se qualifie pour la finale nationale Jeunes Chevaux d'Uzes en septembre en parcourant la distance de 40 km, suivi d'un podium pour Untuition le lendemain avec sa nouvelle cavalière sur 60 km

1.jpg 1.jpg

 

2.jpg



ça c'était il y a 15 jours.

Depuis ?

Il pleut

Chaque jour, un peux plus

On va d'ailleurs se recycler dans l'élevage de la limace et la culture du riz .... 

 

Le weekend dernier, je suis passée de l'autre côté. Celui des organisateur. J'ai fini trempée jusqu'à l'os malgré un ciré de marin (l'eau me ruisselait dans le cou ....) gelée jusqu'à la moëlle et épuisée car j'ai dormis autant dormi en trois nuits qu'en une .... mais ce fut un vrai bon moment.

Fait de sourires, de fou-rires, et de sérieux "coups de speed"....

Bref, on a fini complètement cuits mais bien content de ce qu'on a fait et ravi du sourire des cavaliers de la course internationale de Costaros

 

Et depuis Costaros ?

Bas il a continué de pleuvoir. 

Du coup, le jardin est encore plus en retard que les autres années. Les roses commencent juste a s'ouvrir alors que nous sommes fin juin....

Donc, en attendant les roses, je profite des vivaces en fleurs

 

13.jpg

Depuis la fenêtre de la cuisine, au raz du sol


14.jpg

Semi spontané au milieu des stipas

 


17.jpg

Semi spontané d'alchemille, géranium vivace, heuchère et spiraea betulifoliaau feuillage doré en arrière plan


18.jpg 20.jpg

Deux "clouks" de Mme Zeph auxquels je particulièrement attachés, un geranium vivace "va te faire voir" en hawaïen et le Corydalis du père David

 

Et puis la vue depuis le banc où j'ai enfin eu le temps de me poser ce matin


22.jpg 23.jpg
24.jpg


25.jpg
26.jpg 28.jpg

A gauche : Géranium biokovo, érable pourpre lacigné et armoise. A droite géranium vivace et ancolie double du SOL 2014

 

 

Et puis, il y a LA star du moment, le Cornus kousa accompagné par un pied de lupin énorme cette année. Juste à droite du banc


29.jpg


32.jpg

31.jpg

 

Vue a travers le feuillage du cornus.

 30.jpg

 

 


24/06/2016
4 Poster un commentaire

Ail

Toujours pas de roses au jardin.

Enfin si deux.

Anisade qu'on m'a offert il y a dix jours et qui était déjà en fleurs et celle là, trouvée par hasard en désherbant

 

IMG_5075.JPG

Helleborus niger ou rose de noël . Autant dire que j'ai été quelque peux surprise en la voyant en fleurs

 

Donc, en attendant les roses voilà ce que je contemple chaque matin

 

4.jpg

 

De l'ail .

 

Comment une inflorescence aussi énorme arrive à rentrer dans un tel bouton, tout rond ?

3.jpg

 

6.jpg

 

1.jpg

 

 

 

8.jpg

 

7.jpg

 

Et depuis cette semaine, la pluie qui n'a pas arrêtée de tomber depuis 15 jours c'est enfin arrêtée

 

11.jpg
12.jpg
13.jpg

 

10.jpg

 

Et devinez quoi, une autre variété étant plantée au pied, j'ai pas finie de passer pour une demeurée "à cacasson" tous les matins, le nez dans les fleurs avec le canon dans la main, juste dans l'axe des fenêtres du voisin


10/06/2016
5 Poster un commentaire

Le jardinage façon Ma-fi

Il y a maintenant 5 mois, pendant une nuit froide quelques jours avant Noël, Mme Ebène décidait de m'offrir mon cadeau avec quelques jours d'avance

 

WP_20151219_003.jpg

 

4 mini-machins, aveugles et sourds, hurlants dès que leurs mère s'éloignait de plus de quelques cm.

Dame nature a fait qu'il n'en restait rapidement que trois et ils ont bien vite poussés

 

Cracra etMystic.jpg

 

Mystic et Magnus ont rejoins leurs familles fin février et Ma-Fi est restée à la maison.

Pourquoi Ma-Fi ?

Ma-Fi signifie," il y en as plus" ou "c'est finit" en arabe. Le père a en effet été castré juste après s'être reproduit et Ebène a été stérilisé. Ma Fi est donc un modèle unique et le moule est définitivement cassé.

Ma-Fi était une adorable chiot noir avec juste quelques traces de blanc.

 

Ma Fi 1.jpg

 

Sage comme une image.

Enfin presque ....

 

Autant c'est un ange à l'intérieur (elle a même pas mangé une chaussure, ni même lu ma déclaration d'impôts) , autant à l'extérieur, elle s'exprime.

En effet, Melle JARDINE

Mais pas à ma façon, hélas

 

WP_20160523_003.jpg

 

C'est le second massif qu'elle ravage.

Avant il y avait un cornus, un pierris doré, un viburnum, des fougères, des hostas, des carex, du fenouil qui levait et pleins d'autres petites choses.

Là, elle a transformé plusieurs mètres carrés de massif en modèle réduit de Verdun.  Et tout ça en trois jours ....

 

Depuis, comme dans le massif le long du mur de la grange qui a lui aussi souffert de son jardinage, j'ai couvers le sol de grillage à poule vert.  Il est découpé pour laisser passer les boules de buis, le thuya doré, les graminées et les quelques végétaux qu'elle a épargné.

 

IMG_4616.JPG

 

 

Il ne reste plus qu'a attendre que la végétation veuille bien redémarer et il semble que la potentille émette quelques feuilles.

Du coup, depuis, elle c'est attaqué à un second chantier puis à un troisième.

 

2.jpg

 

A moins qu'elle n'ai décidé de m'initier à la spéléo ? Il est un peux bas de plafond son tunnel sous la palette mais elle y travaille quotidiennement ou presque et je la laisse faire

IMG_4979.JPG

 

Dans ces cas, j'ai juste envie de lui faire les gros yeux mais comment lui résister ?

 

1.jpg

 

3.jpg

 

Melle Ma-Fi a maintenant 5 mois et continue à la fois de grandir et de jardiner à sa façon. Il semble que le premier massif protégé par du grillage redémarre et même si je n'ai quasiment pas eu de fleurs de printemps puisqu'elle déterrait tout les narcisses, il rattrape son retard et commence à fleurir.

 

36.jpg

 

 

Bon weekend, au sec je l'espère et je pense vraiment fort à toutes celles et ceux dont les jardins se retrouvent sous l'eau.

 


03/06/2016
5 Poster un commentaire

Vue depuis

Ceux qui me connaissent, ou ceux qui ont lu le portrait parut sur le blog d'Isabelle savent que je passe des heures et des heures, le nez dans un livre.

Je lis beaucoup de livres "pro" mais aussi des romans ou des revues, et parmi mes lectures il y a entre autre le livre sur Nicole de Vessian L'art des jardins de provence dans lequel son mode de création des jardins est expliqué. Il y a entre autre, une interview de Nicole dans laquelle elle explique que le meilleur moyen de créer un jardin c'est de s'installer dans un fauteuil et laisser son esprit vagabonder

 

Et quel meilleur lieux pour bouquiner qu'un transat, au soleil, avec le chant des oiseaux et le ronflement d'une mamie-chien à ces pieds.

Voilà donc ce que je vois depuis ce lieu stratégique.

20.jpg

 

21.jpg

 

23.jpg

 

24.jpg

 

Le regard commence à se balader, passer à travers, passer derrière pour découvrir d'autres choses ou alors buter contre le tronc d'un prunier sans voir le massif qui se cache juste derrière. Il est pas impossible que la spirée bumalda (la touffe érigée juste derrière es tulipes sombre) déménage à l'automne car je trouve que justement, elle empêche le regard de circuler.

 

L'autre point où je bouquine c'est le canap dans la pièce du haut. C'est d'ailleurs depuis ce lieu que je rédige l'article alors que la pluie tombe dru ce matin

32.jpg

Photo prise il y a 5 minutes, sous la pluie

 

Et puis il y a une autre fenêtre par laquelle je regarde le jardin. Elle a la particularité d'être au raz du sol. Cette année, j'y ai installé un nouveau massif. Pleins soleil en été, sol sec et congères de parfois plus d'un mètre en hiver. La fermeture du volet à 10 cm du sol est donc indispensable. Il est par conséquent planté d'espèces très basses et qui ne dépassent pas les 20 cm de haut

 

35.jpg

Ce matin, sous la pluie

 

Et puis hier, nous avons prit le ciel sur la tête. Les plombs arrêtaient pas de sauter et nous étions en pleine nuit alors qu'il était à peine 16 heures. J'ai donc fini par trouver une occupation qui ne demande pas d'électricité ni de lumière. J'ai pris ma scie, ma rappe, ouvert le grand rideau et me suis mise à refaire les morceaux de béton cellulaire qui vont entre le mur et le poteau de bois à l'étage

28.jpg

ça n'a l'air de rien, mais c'est pas droit, c'est pleins de bosses et donc de trous et les deux côtés ne sont évidemment pas pareil. Ce serait trop facile sinon.

 

31.jpg

Mon arpette, qui vient me tenir compagnie quand je suis à l'étage

 

Au bout d'un moment, j'ai redescendu mon échelle et je suis allée chercher mon ami le canon.

Voilà donc la vue depuis le haut, sous l'orage et avant que les gouttes de pluie ne se transforment en cochonnets de pétanque (l'usine Obut est à quelques km)

 

26.jpg


29.jpg

 

 

J'ai alors eu confirmation de ce que je pensais. Je ne suis pas la seule à habiter à l'étage. J'ai un couple de locataire qui élève actuellement une fratrie de rouges-queues.

J'ai rien contre eux mais je sais que je vais avoir à reponser une partie de ma charpente ..... et ce sera la deuxième fois.
30.jpg

 

Bonne journée, la pluie continue de tomber donc je pense que je vais regrimper l'échelle et je l'espère, finir les blocs de béton cellulaire

 

Pas de renfort à espérer par la jeunesse, qui ronfle aussi fort que vous l'imaginez

34.jpg

 

 

 

 

 

 


29/05/2016
1 Poster un commentaire