Le jardin et autres péripétie la semaine du 1° mai 1/3
Une fois n'est pas coutume, voici une série de trois articles sur le jardin en ce beau jour du 1° Mai.
Depuis le début de la semaine, je suis en vacance. Elles avaient plutôt bien commencé avec une soirée solognote chez un ami que je n'avais pas vue depuis un moment. Le samedi j'ai enchainé avec la visite du prieuré d'Orsan puis le jardin du château d'Ainay le vieil. Il y a pire comme début de vacance.
Lundi c'était prévu, avec Longlette nous étions à l'école véto de Lyon pour faire une endoscopie. Depuis un moment madame souffre d'une maladie d'origine inconnue : la maladie du hamster. Quand elle mange, elle se bourre les joues d'aliment puis tousse voir crache. Bref, il y a un problème à identifier.
Au final après plusieurs heures d'examen il s'avère qu'elle possède juste après le larynx une "poche" dans le tube digestif qui n'existe pas chez les équidés. Ma lonlon est donc un hybride entre le hamster et le ruminant ... A surveiller de prêt quand elle mange mais je ne dois rien changer à ces habitudes alimentaires et ajouter un anti douleur à son gloubiboulga quotidien (de l'aliment mouillé)
Bref, rien de très grave
Mardi matin, alors que je m'apprête à nourrir, en rentrant dans les écuries, je tombe nez à nez avec Bloudie qui a visiblement passé une partie de la nuit le nez dans le sac d'aliment. Pas glop, elle est pas au top et me laisse faire les soins alors que c'est vraiment pas son habitude. Bref, je la surveille la journée et à la vue du premier crottin, je lui enlève le panier bricolé le matin même. Les coliques sont l'une des principales raison de mortalité chez les équidés et elle en présentait plusieurs symptômes.
Mercredi matin, j'agrandis le prés des juments et leur met à disposition de l'herbe haute. Puis je pars aux Brunelles réviser les clôtures car avec le printemps, les jument vont pouvoir quitter les abords immédiats de la maison.
Vers 10 heures le téléphone sonne, un cheval noir et un noir et blanc sont sur le bord de la route ...
Je remonte donc vers la maison et trouve effectivement lonlon et Bloudie à moins de 100 mètres de la maison. Lonlon a l'antérieur droit levé et semble se lécher. Il ne me faut pas bien longtemps pour voir une vraie grosse plaie. J'appelle le véto et lui demande de monter faire de la couture. "impossible j'ai une jument en soins intensifs, il faut que tu descendes". Entretemps, Rémi arrive. Voyant la plaie il fonce chercher le van et nous descendons les deux juments. Au final, il fera 45 points de suture sur l'antérieur droit. La plaie forme un rectangle qui débute juste sous le genou pour finir au boulet. Pas glop, mais alors pas glop du tout. Elle va passer 15 jours de vacances chez le véto pour des soins appropriés. Je connais mon véto depuis plusieurs années et je lui fait complètement confiance. Elle est dans de bonnes mains et heureusement elle est assurée. Bloudie se retrouve toute seule aux Brunelles et ne semble pas, mais alors pas du tout apprécier la chose.
Hier je suis passée aider pour les soins. Le gros avantage, c'est qu'elle me fait complètement confiance et comme elle est sous morphine les soins se sont plutôt bien passé.
De mon côté j'ai décidé de me soigner par de la calinotérapie équine, canine, féline et par de la jardinothérapie.
J'ai donc passé une partie de la matinée à faire des photos du jardin qui sort de son hibernation.
Voici une première série d'images visualisant le massif du four à pain ainsi que celui de l'amélanchier qui est planté à son extrémité
Ce massif est large d'une vingtaine de cm et longe le muret de clôture du jardin. C'est un passage étroit qui permet d'arriver au jardin du haut (qui sera dans l'un des deux prochains articles)
D'abord des vues d'ensemble
Puis le massif qui longe le muret en détail. Il est juste ne face du four à pain, d'où son nom. Son exposition est assez particulière puisque c'est de la mi ombre pour les plantes basses et plus du soleil pour les plantes qui dépassent le muret. J'y ai planté beaucoup de plantes à feuillages car il est juste en face de la fenêtre de ma cuisine et il fallait que ce soit "regardable" en toute saison.
Les feuillages du thalicrum et du brunera qui est en fleurs et prends le relais de l'omphalodes verna
Hellebore et bruyères forment un jolis mélange de fleurs comme de feuillages
L'aspérule odorante qui s'étale généreusement et que je vais réduire après floraison
Le géranium pyrenaïcum planté récemment, la tiarelle découverte l'année dernière et qui m'a offert plus de 6 mois de fleurs et un revenant : le coeur de marie qui réapparait après deux ans d'hibernation.
Et enfin, le massif de l'amélanchier, plus large, aboutissement du chemin et juste à côté du banc du jardin du haut. Je sais pas vous, mais moi, l'amélanchier j'adore. Il a tout pour lui , ces fleurs qui annoncent le printemps, son feuillage cuivré au printemps, les fruits qui se mangent puis son feuillage automnal . Il a été planté au tout début du jardin, en godet et mesure aujourd'hui pas loin de deux mètres de haut.
A son pied, des hellebores doubles, des narcisses, des euphorbes qui se sont ressemées toutes seules, des anémones puis des rosiers, lavandes, asters, phlox, graminées mais aussi un viburnum carcephalum vont prendre le relais.
Voilà pour ce soir. La suite demain, avec le jardin du haut, ou celui du bas, je n'ai pas encore décidé. La nuit porte conseil donc à demain
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