J1 Tregastel, phare de Ploumanac'h, jardin du chateau
Premier jour,
Premier matin en bord de mer,
Premier plouf,
Première ballade dans le granit rose.
Le voile de brume se déchire progressivement.
Mafy se fait plaisir, elle saute dans tout les trous d'eau, escalade les blocs, court partout et fait LA découverte de son séjour : LES GOELANDS
Je passe ensuite à l'office du tourisme récupérer la brochure sur les jardins bretons ainsi que l'horaire des marées pour être en sécurité lors de mes vadrouilles en bord de mer.
Je déniche également une carte sur le patrimoine de bord de mer et une seconde sur les chapelles et lieux religieux mais les église et chapelles sont bien souvent fermées
Grâce à la carte, je prends la direction du phare de Men ruz
Trop de monde pour moi ....
Je file à l'Île Grande et son centre LPO. D'après mon petit document, le site est grand et même avec du monde, je devrais pouvoir être assez tranquille
J'ai bien fais, comme la partie "plage" est réduite, nous sommes que quelques uns.
Mafy, là aussi se fait plaisir.
Le seul problème : l'eau est vraiment pas bonne, elle a un gout inhabituel. On y passera largement trois heures et c'est mon estomac qui me rappel à l'ordre alors qu'il est 14 heures bien tassé.
Parmi mes objectifs de visite il y a les jardins bretons. J'épluche mon guide et c'est ainsi que me voilà au château de Rosanbo
Le site est très beau, les poilues bienvenues et le château particulièrement imposant.
Le jardin est annoncé à la française, créé par M. Achille Duchène, grand nom de la restauration des jardins à la française car on lui doit entre autre les broderies de buis des jardins de Vaux le Viconte.
Aussi alléchant que décevant.
Normalement, dans un jardin à la française, vous avez un axe principal (souvent délimité par des mails d'arbres) et des broderies de buis. Sur les côtés, bien cachés des espaces que l'on appel des bosquets dans lesquels différents espaces sont aménagés.
Là : Ok pour l'axe central et les mails d'arbres, Ok pour les topiaires aussi.
Ok aussi pour le travail de la perspective
Bon, par contre, dans les bosquets il se passe ....
Pas grand chose. Un cerf sur un tapis de lierres et ..... rien
Enfin si, une expo photo sur le lièvre blanc
Juste à côté la plage de Saint Michel en Grêve. Très tentante sur mon dépliant. Le sul hic c'est qu'elle est en partie couverte d'un tapis d'algues vertes. C'est la seule fois que j'en verrai en grande quantités. En petite épaisseur elle est théoriquement pas dangereuse, mais, je préfère ne pas prendre de risques et passe mon chemin.
C'est ainsi que je me retrouve à Plestin les Grèves et son parking en herbe, autorisé au stationnement nocturne, équipé d'une douche de plage et de tables pour dinez.
Parfait pour moi.
Je vous présente ça en détail, une prochaine fois
Bonne soirée
Hélène
Trégastel; pointe de la presqu'île de Crozon : été 2022
Il y a deux ans j'avais commencé une balade bretonne depuis la baie du Mont Saint Michel jusqu'à Trégastel.
L'année dernière à cause de ma patte en vrac, je ne suis pratiquement pas sortie du jardin ou de mon canapé. Cette année, j'ai pu m'échapper quelques jours en Creuse ou en Camargue mais il me manquait un vrai séjour loin de la maison, de la sécheresse, de la chaleur et de la recherche de foin (que je cherche toujours .....). Partir avec un troupeau de bourriques et une mamie chien (cracra a maintenant 13 ans) n'est as forcément évident et mes différents plans de gardiennages sont progressivement tombés à l'eau. J'étais vraiment pas sûre de pouvoir m'échapper jusqu'à se qu'une amie me propose le gardiennage équin et canin, qui lui permettrait d'échapper à la canicule genevoise.
Adjugé - vendu. Je lui laisse mamie cracra (passer des heures dans la voiture n'est pas un super cadeau à lui faire) la maison, le jardin et les chevaux et je prends la poudre d'escampette du 2 au 10 Aout.
Direction ? Trégastel car c'est là que je me suis arrêté il y a deux ans.
La suite ? Je sais pas, on verra où la marée me portera
Même procédé que la dernière fois. Je transforme le fiat en lieu d'hébergement sur roues. C'est pas le luxe mais en cas de besoin, je prendrai une nuit dans un hôtel. Deux vieux meubles ikéa, un sommier, un matelas, du linge, un sac de croquettes, du matériel de rando et zou en route. Mafy saute sur la banquette passager et nous voilas parties
Les jours qui ont suivi ont défilés approximativement de la même façon.
Levée autour de 6h 30 (sans réveil , c'est juste une habitude), plouf sans Mafy (histoire d'éviter qu'elle parte en visite sans moi) découverte du secteur à pied avec course de goélands, balnéothérapie et découvertes gastronomiques pour ma poilue. En général, vers 11 h je cherchais la ou les visites de jardin du jour. Déjeunez pas loin du site de la visite. Visite du ou des jardins et en fin de journée recherche du nouveau lieu d'hébergement grâce à l'application Parck 4 Night. Je n'ai ainsi jamais été dans l'illégalité et si on cherche, on trouve des lieux superbes et vraiment tranquille.
Durant ces quelques jours de vadrouille j'ai ainsi pu découvrir deux jardins exotiques absolument superbes : celui de l'île de Batz (gros gros coup de coeur pour l'île) et celui de Crozon. J'ai aussi beaucoup aimé les serres du jardin botanique de Brest (hormis le port le reste de la ville n'a que peu d'intérêt car complément détruite en 45) et découvert des sites naturels fabuleux. J'aurais pu rester la journée les fesses sur un cailloux à regarder la lumière évoluer à l'Île Vierge ou à la pointe de Pen Hyr sans me forcer.
J'avais initialement prévue une journée en Bretagne Centre mais les incendies en cours ont provoqué la fermeture des routes et les principaux lieux touristiques et villages étaient inaccessibles.
Trégastel sur la côte de granit rose, lieu de mon arrivée
Plage des curés entre Plestin les grèves et Loquirec
Phare de l'Ïle Vierge
Carte des jardins à visiter en Bretagne. je me consacre cette année au Finistère Nord
Phare Saint Mathieu
L'Île de Batz
Pointe de Pen Hyr (celle du milieu au bout de la presqu'île de Crozon)
Cap de la Chèvre (pointe ouest de la prequ'île de Crozon)
Mais aussi
Tout ces sites (et biensur les jardins visités feront l'objet d'articles plus détaillés et vous l'avez comprit, je n'ai qu'une envie : y retourner
Et si vous avez envie de revoir les articles de 2020 et les jardins découverts cliquez là
Bonne journée
Le jardin fin juillet
Plus d'un mois sans pluie !
Les températures se baladent chaque jour autour des 30° (avec un petit passage à 35°) et heureusement descendent la nuit.
Le jardin, lui, a chaud, sec et brule par le soleil.
D'autant plus, qu'à part les 3 bacs et la turbotière dans lesquelles pataugent les rosiers de la creuse, aucune plante n'est arrosée.
Par principe, je ne protège pas l'hiver et, je n'arrose pas non plus l'été.
C'est encore moins possible cette année car, la cuve de 10 000l enterrée au pied du pignon de la grange est vide. L'eau stockée est destinée à l'abreuvement des juments en priorité.
La dernière pluie date du 20 juin.
Il a grêlé dans la plaie le 1° juillet mais nous sommes passés à côté.
Les orages sont donc attendus presque avec impatience. On va juste espérer qu'ils ne détruisent pas tout.
Je ne me plains pas, car dans la plaine, c'est bien pire.
Ma problématique du moment est : trouver du foin. J'ai une piste pour du 2021 mais rien de sure.
Mon agriculteur habituel n'a pue me fournir que 10 t sur les 15 habituel, les prés sont tous sec et je commence à donner du foin.
Bref, c'est sec et certains feuillages brulent par le rayonnement solaire alors que d'autres s'en sortent plutôt bien.
Le top ten de la feuille qui pendouille revient aux hydrangeas (hydro = eau en grec donc c'est pas une surprise), le cornus vert, l'azalée caduque les petits rhodo (pas sure qu'ils survivent) le berberis panaché et les viburnum plicatum
Mais bon, à côté de ça certains s'en sortent plutôt bien.
Le massif du four à pain resplendit alors qu'il est en plein soleil à l'heure la plus chaude de la journée (j'ai fortement taillé le rosier albertine qui le protégeait un peu du soleil)
dans le jardin du haut, si les poiriers donnent des signes de faiblesse les rosiers apportent de la couleur. L'association persicaire, nepeta, campanule london anna, alcatea canabida, echinops ritro et rosier kimono tient parfaitement le choc
Et puis une vraie belle surprise dans le jardin du bas, du côté du fil à linge, le massif jaune est en grande forme alors qu'il a été planté l'année dernière.
du côté du fil à linge Anabelle fait de la résistance. Tout comme le fouillis autour du parotia persica (rosier mozart, tapis volant, cecile bruner, spirée, persicaire, syringa microphylla, cornus panaché jaune). Je picore les framboises avant qu'elles ne sèchent sur pied
Et puis pour finir le tour du jardin, voici deux massifs en observation.
Celui du pignon, car le maçon est passé par là et j'avais scalpé la ronce dorée au pied et le viburnum plicatum shasta donne de sérieux signes de faiblesse
Et le massif sous les pruniers. Il était initialement à mi ombre (épargné du plein soleil à partir de 10h) et l'énorme sapin de noel est tombé lors de l'orage du 10 aout l'année dernière. L'exposition a donc radicalement changé. Certains apprécient, d'autres .... moins
Passez une belle journée.
Nous, on reste au frais
Val Maubrune et la Cedelle en solitaire
Trop chaud ?
Tout sec ?
Allez, je vous propose de remonter le temps jusqu'en juin et vous invite en ballade en solitaire puisque nous étions deux sur le parking du jardin de la Sedelle et que j'étais seule au Val Maubrune
Le jardin des Sagnes (Aulon) et des Gargalhous
Ne pouvant toujours pas monter à cheval, en ce weekend de 3 jours, me revoilà en ballade dans la Creuse.
Au menue : une overdose de chlorophylle et la visite estivale de mes deux références absolue en matière de jardin : La Sedelle et Le Val Maubrune dont la visite devraient être obligatoire à tout amateur de jardin.
J'ai donc passé le weekend de l'ascension dans la Creuse avec Bénévent L'abbaye comme point de départ. La batterie du canon ayant décidée de ma lâcher, les photos sont de moindre qualité puisque faites avec mon téléphone (un Nokia plus tout neuf).
Voici pour commencer deux découvertes : Le jardin de la Sagne à Aulon (soit à quelques kilomètres de Bénévent) et un jardin un peu plus petit : le jardin des Gargalhous à quelques kilomètres de la Sedelle. J'ai choisi de les regrouper car ils sont très proches. Tout les deux reposent sur un mélange de vivaces d'arbustes et de roses. La Sagne est bien plus grand et repose sur différentes ambiances (une plus humide en bord de rivière) .
Bonne visite
Visite dont je ne suis pas rentrée le coffre vide puisque que 4 rosiers sont venus s'ajouter à ceux déjà au jardin.
Parfum d'Evita et Melle de minuit deux petits grimpants viennent du Jardin de la Sagne tandis qu' Aquarelle et Anna Marie de Montravel arrivent des Gargalhous
Bonne journée et restez au frais
Hélène