Le jardin au jour le jours 2016
Dans le rétroviseur Mars 2016
Vue le beau temps, Marie Claude nous propose de nous replonger dans les photos du printemps.
Dehors, c'est la tempête. Le vent souffle fort, très fort, il ne fait pas chaud et je suis toujours perchée sur ma paire de béquilles.
Balader ma sourie dans les photos du presque printemps est donc une parfaite occupation.
Ma photo favorite :
C'est la fin du mois, le soleil brille, il a fait fondre la neige et les bulbes sortent leurs nez.
La mosaïque du mois :
En début de mois, le jardin sculpté par la neige, le gel et le givre
Et après un rayon de soleil quand la neige fond
Associations :
Iris reticulés, crocus, perces neiges et pensées
Découverte, visite :
Leucojum ou niveole qui ressemble aux perces neiges mais en beaucoup plus grand.
Déception :
Les rats taupiers qui font leurs déjeunez avec les racines des hydrangeas
Travaux aux jardins :
Que faire quand le soleil brille et que la neige a fondu ?
La sieste pardi même si la température dépasse pas forcément les 0 °C
Et quand il neige, on fait des tas
Le paysage du mois
et puis comme elle occupe une grande place dans ma petite vie et qu'elle est elle aussi en morceau, voici ma jument : Longlette que le froid incite au jeux
Bonne journée.
Je m'en vais visiter vos blogs et profiter de vos fleurs de printemps
Poussons le portail
Alors que j'étais en Haute Loire pour cause de manque de mobilité j'ai pu voir plusieurs présentations des alentours de jardins.
J'avais alors dans mes commentaires laissés sur les blog annoncé que j'en ferai autant.
Voilà plusieurs jours que je suis de retour chez moi. Aujourd'hui le ciel est bleu même si il fait froid et l'assistante ménagère est venu pour la première fois. Elle a entre autre passé la serpillère et je suis donc dehors. J'ai commencé par bouquiner au soleil, puis j'ai pris l'appareil photo.
Je vous propose donc de profiter du soleil et découvrir le hameau de l'autre côté du portail
La principale caractéristique du hameau est sa petite taille et la présence d'un paysage permis par l'altitude puisque nous sommes au dessus de 1 000 m. La vue est sur les monts du Lyonnais, le Pilat et enfin le Mont Blanc les jours de beau temps.
La vue dont je profite chaque jour en partant du hameau
Comme il fait beau, les Alpes et le Mont Blanc sont parfaitement visible derrière les monts du Lyonnais
Un autre point de vue, celle là en quittant le hameau par la route "du haut" avec la vue sur certains habitants qui finiront en bocaux de pâté ou saucissons
Mais le lieu dit n'est pas qu'un paysage, ce sont aussi des maisons, des détails architecturaux, du petit patrimoine .....
Des lieux de rassemblement comme le terrain de pétanque, juste de l'autre côté du muret au bout de mon jardin
Le lieu de rassemblement des plus jeunes : balançoire en été et création d'iglou dans les tas de neige en hiver stockés au carrefour
L'entrée du village par laquelle on arrive depuis le village situé quelques kilomètres plus bas
Et comme le hameau continu de se développer trois maisons neuves dont celle de ma voisine immédiate (en bois)
Pour ma part, ma maison est à la sortie du hameau. Juste avant la maison en bois que l'on voit depuis mon jardin
Quand on sort du jardin et qu'on tourne à gauche, le mur de mon jardin, l'énorme érable et sur la droite, le prés dans lequel devrait être les juments en cette période et l'un des nombreux chemins qui partent à travers les hétraies qui nous entourent (la photo de droite date du début octobre)
Et maintenant, comme le soleil décline, que le sol est sec et que le thermomètre descend lui aussi, je vais aller m'installer le dos au poêle avec un thé bien chaud
A bientôt
Dame nature me surprendra toujours
Etant clouée sur ma chaise pour cause de double fractures de ma jambe gauche, je m'occupe.
Je m'occupe les mains et le cerveau en faisant de la bourrellerie. Je fais actuellement une paire de sacoches en cuir et j'ai réalisé une petite pochette pour ma frangine.
La bourrellerie est un loisir hivernal pratiqué depuis quelques années et a l'avantage de pouvoir se faire assis et de m'occuper à la fois les mains et le cerveau se qui n'est pas plus mal vu l'état de Longlette. Le diagnostic complet du véto est arrivé en même temps que le mien et nous sommes toutes les deux en morceaux. Tête d'articulation en miettes pour elle et deux malléoles pour moi (sur les trois possibles) plus quelques soucis de ligaments dont celui qui lie le peroné au tibia. C'est pas idéal mais au moins, moi, ma vie n'est pas en jeux.
Je passe aussi pas mal de temps sur les blogs et j'ai fais plusieurs découvertes. Je vous montrerai d'ailleurs les alentours du jardin dès que ma mobilité me le permettra.
Le reste du temps, je le passe a faire des mails et courriers aux différentes assurances, lire et ranger des photos.
Au printemps, Ma-Fi "jardinait" à sa façon et transformait le massif jaune en champ de mines ou en territoire gaulois après le passage d'Attila roi des Huns
Bref, mon jolis massif, pleins de promesses, planté à l'automne précédent était pour ainsi dire défiguré; à la limite de la disparition. J'ai alors rebouché les trous et l'entrée du tunnel sous la grange et placé un grillage à poule vert au sol.
J'ai ensuite attendu de voir ce qui voulait bien repartir et même tenté de limiter l'expansion du lamier panaché tout heureux d'avoir de l'espace a coloniser.
Fin juin, le massif ressemblait à ça
Les graminées sont déplumées mes les rosiers redémarrent du pied, les buis et le thuya ont été épargnés.
Les fougères, hostas, brunera, sanguisorbes, fenouils, poirés et potentilles ont soit disparu soit en très mauvais état mais montrent des bourgeons.
Courant juillet, le redémarrage des rosiers se confirme et je vois apparaitre une première rose à la fin du mois. Pareil pour les potentilles et fougères qui émettent des pousses.
Le miscanthus morning ligth offert par Mme Zeph et le Budleya nain sont en revanche déclarés décédés et remplacés.
Aout est un mois particulièrement chaud et le massif jaune est l'un des rare que j'arrose régulièrement. Les autres plantes ne sont arrosées qu'en cas de besoin car j'utilise l'eau de la cuve (10 000 l) et le niveau baisse dangereusement. Les températures baissent cependant avec l'arrivée du mois de septembre, le massif reprends vie et les remplaçants s'installent.
Voici donc quelques images prisent du massif en ce mois de septembre. Il y a encore de la marge mais c'est quand même nettement mieux
Vues globales
Depuis la pelouse vers la clôture avec la potentille jaune beurre, la symphorine panachée et le viburnum de Mr Mo qui n'ont pas été touchés au printemps
Et une vue dans l'autre sens, prise les deux pieds sur le couvercle de la cuve de récupération d'eau enterrée juste là.
Détails de feuillages qui était l'idée de base du massif
Fougères, alchemilles et boules de buis
Fougère, boule de buis, lamier panaché et galopant, rosier Anisade de Meilland
Ronce dorée offerte par Fred du jardin du Mayet
Le rosier offert par une amie fille d'un célèbre rosiériste en hommage à mon grand père. A fleurs simples, il s'ouvre jaune pour faner presque blanc. Autant dire que j'y suis attachée car je ne le retrouverais pas dans le commerce.
La potentille beurre et la symphorine panachée de Mr Mo
Une bien belle "mauvaise herbe" qui bouche les trous et que je coupe au fur et à mesure que les fleurs fanent.
Il devait y avoir au printemps, une colonie de crocus, narcisses et tulipes mais je doute de pouvoir en planter et je ne suis pas certaine que les bulbes en place soient toujours présent.
Auront ils été épargnés par Ma-fi ? A quoi ressemblera le massif au printemps ?
Comme pour ma jambe, patience, patience.
Sous les pruniers, un "fouzitou" horticole
Je sais pas vous, mais en été, je mange de la salade "fouzitou".
Concombre, salade verte, avocat, tomates, fromage, oeuf, crevettes ..... de la vinaigrette, un grand saladier et voilà un repas.
Le massif des pruniers c'est la même chose mais version horticole. C'est le premier massif planté à notre arrivée et en partie avec des végétaux déménagés. Les pruniers étaient déjà là et avaient pour mission de protéger les végétaux plantés à leurs pieds et servir de support aux grimpants. Fougères, buis, lonicera nitida, pierris, hydrangéas, rosiers, digitales, campanules, hostas, mais aussi alchemilles, marguerites, coeurs de marie, salicaires, asters, pivoines, bulbes printaniers, spirées ... Dans le rôle de la vinaigrette : les géraniums vivaces qui s'étalent et lient les différents éléments du massif. Bref il y a vraiment de tout et c'est planté bien serré donc je ne désherbe quasiment pas. Par contre, en fouillant on trouve en plus des pruniers, des fraises des bois et du cassis qui a déménagé là lors des travaux de façade de la grange. Le massif a alors été protégé par de la clôture et s'en ai parfaitement sortit (merci les branches de prunier dans la cabine du manitou)
C'est le premier massif que l'on voit, sur la gauche, juste après avoir passé le portail. La bordure est l'ancien IPN métallique qui servait de "poutre porteuse" de la grange avant qu'on fasse les travaux.
Il se termine par le gros pot bleu et le portique vers le potager , visible lui; depuis la terrasse
Dans ces pots, sont plantés les végétaux issus du sauvetage réalisé au printemps dans le massif du pignon juste en face lorsque Ma-Fi avait fait son carnage et complété de plantes saisonnières.
Mais plutôt que de rester en plans large, voici un peux de détail car les acteurs sont nombreux.
Voici ceux qui sont actuellement en fleurs
La spirée Antony Waterer est énorme, elle vient de mon premier jardin à quelques km de Blois et mesure prêt de 2 m de large. Elle est accompagnée de rosiers (dont Amber Queen et un rosier rose très double sans nom eux aussi issus de mon premier jardin) de géraniums, d'asters mais aussi du feuillage panaché du pierris
Amber Queen est planté juste au pied du premier prunier
Cuisse de Nymphe émue est juste à côté. Il est tellement gros qu'il a presque des airs de petits grimpants. Il se marie d'ailleurs joliment à un grimpant assez peu conné : La Fraicheur
Cuisse de Nymphe émue, plus rose que Cuisse de Nymphe, elle aussi au jardin
La Fraicheur est un rosier Turbat des années 1920. C'est un grimpant aux airs de "The fairy" qui dégringole du prunier qui lui sert de support. Les fleurs éclosent assez soutenu, en petits groupes et fanent presque blanc. Un vrai petit bijou qui atteint progressivement le sol et se marie aux géraniums ou au feuillage du pierris planté en plusieurs exemplaires
J'aime pas, j'adore
Paul Himalayan Musk est également dans le prunier mais la grêle tombée il y a quelques jours a détruit les quelques fleurs qu'il portait (c'est une bouture de deux ans)
Le dernier Prunier (celui en face de la terrasse), juste à côté du portique est escaladée par deux grimpants. Welchenblau que l'on ne présente plus et Iceberg en grimpant
Provin panaché et Honorine de Brabant sont également plantés mais fanés. Ce sont donc les hydrangeas qui prennent la parole avec leurs débuts de floraisons.
Anabelle, serrata, mais aussi plusieurs paniculata dont sylver dollar, tardiva ou little lime qui prend une teinte rosé bien plus pâle que Vanille-Fraise lui aussi au jardin.
Un hydrangea macrophylla est présent au jardin mais comme il fleurit sur le bois de l'année au printemps, je profite rarement de ces fleurs car il n'aime pas la neige de printemps.
Et puis, pour compléter il y a entre autre de nombreux géraniums hyper rustiques et au développement généreux
Des marguerites qui étaient là avant moi
Ou des digitales issues du premier SOL de 2014 qui se ressèment sans mon intervention
A venir ?
Les asters plantées en quantité mais sans le moindre noms, des persicaires, de la véronique ..... et de prunes
La grêle de la fin de la semaine dernière en as fait tomber pas mal mais je devrait pouvoir faire quelques kilos de confitures et les chiennes ramassent les fruits tombées.
Elles profitent aussi du lieu, à l'ombre l'après midi pour y faire la sieste
Je vous souhaite une bonne journée et m'apprête à grimper à l'étage rejoindre Pastille la chachounette de la maison
Un camion est venu me livrer les plaques de plâtre et je profite donc de la fraîcheur de l'étage pour monter les cloisons.
Club des 5 ROUGE
ça faisait un moment que Marie Claude ne nous avait pas invité a un club des 5
Comme on est en plein été, il faut de la couleur. Ce sera donc du ROUGE
Voici donc ma participation
Papaver roheas du SOL.
Floraison éphémère mais chaque jour renouvelée et ils se resèment abondamment un peux partout, là où ils veulent.
Trois rosiers avec chacun une nuance différente
Cocktail.
Un petit grimpant, rouge velours en fin de floraison et un petit coeur jaune quand il s'ouvre. Rosier Meilland de 1957. Il est dit sensible à l'oidium mais ici il est épargné. Des taches noires sur le feuillage mais ça ne gène en rien sa floraison. Il mesure 1.20 - 1.50 et a été planté au printemps au pied de la nouvelle structure. Il patientait en pot depuis un ou deux ans.
Cascade rouge
Un petit rosier a planter au premier plan d'un massif ou en pot comme ici. Il fleurit jusqu'à l'hiver ou presque et pour l'instant, n'a pas montré la moindre maladie.
Eric Tabarly
Un grimpant. Il a besoin d'eau pour être beau. Sinon il reste moche. Il est un pingre en roses mais elles sont superbes, très doubles,, tiennent longtemps et il refleurit bien en fin de saison.
Et puis pour finir voici un animal du jardin. ça change des fleurs et puis la photo du petit oeillet rouge très sombre ne rend rien, les scabieuses et les hémérocalles sont encore en boutons. Quand aux tomates .... elles sont en fleurs donc jaune
Voici donc, non pas Mme la tortue puisqu'elle est VERTE
Mais Mr Serpent,
l'un des joujou favori de Ma- Fi. Rouge bien vif, limite vermillon
Rouge bien vif et déjà opéré plusieurs fois, ça fait d'ailleurs un moment qu'il ne "pouike" plus le pauvre
Nous avons prit un bel orage cette nuit (son et lumière en très léger différé) et nous avons perdu pas loin de 15°C. Je vais donc en profiter pour aller aux Brunelles passer un coup de débroussailleuse.
Bonne journée
Hélène