Le jardin au jour le jour : 2020
Essais de plantation de fruitiers
Avec Nathalie, nous étions à l'arboretum de la Sedelle pour la fête des plantes et une conférence de D. Willery. Ceux qui comme moi, lisent et relisent "dingue de plante" suivent son blog (dans la liste des blogs à gauche) ou sa page Facebook n'ont pas fait de grosses découvertes durant les 3/4 de la présentation.
Il en fut tout autrement lors des échanges avec le public après qu'une dame aie posé la question du mode de plantation au Vastérival dont il est conseillé botanique.
Vous allez me dire, planter c'est facile : on fait un trou, on met les racines de la plante dedans, on rebouche, on tasse, on arrose et on admire le résultat de notre travail.
Bas oui mais non, pas au Vastérival.
Du temps de la princesse, des trous XXXL étaient réalisés. Le substrat était changé et adapté aux besoins de chacun. Les végétaux se sont développés et sont devenus adultes avec le résultat que l'on voit régulièrement dans des revues ou bouqins. Le truc, c'est que le Vastérival est en bord de mer. Et qui dit bord de mer + réchauffement climatique , dit : tempêtes de plus en plus fréquentes transformant progressivement ce fabuleux parc en mikado géant. Les grands arbres sont les plus soumis au vent et se retrouvent régulièrement au sol avec leurs mottes. Ils ont utilisé leurs trous comme un conteneur dans lequel ils auraient poussés 30 ou 40 ans sans explorer le sol en place. La résistance à la sécherresse est également problématique car les sols normands sont argileux et compliqué à réhydrater en profondeur une fois sec.
Partant de là, il a fallut trouver une solution et D. Willery est aussi un grand voyageur. Il va énormément en asie et chez les grands-bretons. Les modes de plantation y sont radicalement différent puisque les végétaux en conteneurs ou mottes sont tout simplement posés au sol et calé pour ne pas basculer. La clef de la réussite est de planter en fin d'été et d'arroser en cas de sécheresse automnale.
Le lycée où je bosse a une option maraichage et deux hectares de légumes sont cultivés. Les légumes feuilles et les légumes repiqués sont simplement posés au sol. Faire 500 trous pour des salades, c'est pas la même histoire que de planter un arbuste tout les 5 mètres ....
De même, il nous tous déjà arriver de voir un conteneur oublié dans un coin de pépinière dont le système racinaire a trouvé la sortie et c'est progressivement encré dans le sol. Alors, pourquoi pas ?
Image du net où on voit bien que les salades sont juste posées sur les bâches qui sont prépercées.
Aux Bruneles, il y a une partie réservée aux juments mais aussi une bande de 7 m de large par une cinquantaine de mètres de long que je plante progressivement de fruitiers. Pommiers, pruniers, pêchers et poiriers sont accompagnés de petits fruits ou de fruits secs.
La particularité du sol, c'est que c'est du gore donc du granit décomposé. Il y a plus de roche que de terre et quand je voeux planter il me faut une barre à mine, une masse, une pioche et un godet de crottin composté deux ans mélangé à de la terre de taupe. Une après midi par arbre en moyenne.
Le gore soit 90 % de matière minérale plus ou moins grossière où était cultivé de la vigne. C'est très drainant et absolument pas nutritif. L'avantage c'est que j'ai vraiment très peu de boue aux bruneles, en revanche, l'herbe pousse très mal.
L'année dernière, j'ai récupéré sur le tas de compost de l'école un cerisier mal en point que j'ai planté avec les autres fruitiers. Il est pas reparti et j'avais déjà prévu de le remplacer par un arbre en conteneur. En octobre, lors d'un de mes passages chez gam-vert pour y acheter mes croquettes de poilues "un arbre fruitier acheté, un arbre offert" soit 35 € les deux arbres. Voilà qui était parfait pour mon expérimentation. Les deux fruitiers sont plantés à 10 m d'éccart donc dans le même sol et ont été produit au même endroit.
Le premmier est planté "normalement", dans le substrat enrichi en matière organique mis en place au printemps, avec cuvette d'arrosage et tuteur
Le second cerisier à été planté selon la méthode présentée au dessus. A une nuance pret puisque j'ai quand même partiellement enterré la motte (environ 20 cm). Il reste donc largement 30 cm de motte hors du sol. Il est lui aussi en contact avec du substrat modifié puisqu'il y avait là, un tas de compost.
Le mois de novembre ayant été particulièrement sec, j'ai arrosé les deux arbres de façon identique avec un bidon de 30 l / semaine. Le premier arbre est facile à arroser et c'est quand même bien plus complexe pour le second. L'eau ruissèle sans rentrer dans le substrat de culture. En revanche, les deux arbres ont résistés de façon identique aux coups de vents de l'automne. J'attends le milieu de l'hiver pour constater un éventuel début d'enracinement du deuxième arbre et le printemps pour voir une différence de développement.
A bientôt, je file aux Bruneles. Nous sommes en pleins soleil, se serait dommage de rester enfermer et de ne pas en profiter
Hélène
Les plantations de l'automne 2020 : malus, crataegus et sorbus
Voilà qui clos à peut prêt la saison des plantations. Il y a eu quelques fruitiers aux Bruneles et j'en profite pour tester le mode de plantation indiqué par D. Willery lors de sa conférence à la Sedelle.
Je vous montre ça la prochaine fois
Il y a depuis toujours au jardin, un alignement de pruniers. D'ailleurs, à Fraisses il y a des pruniers partout ou presque.
Le jardin à l'achat de la maison il y a un peux plus de 15 ans
L'alignement de pruniers est progressivement devenu la base du jardin du bas. Le massif c'est petit à petit étoffé, les rosiers ont grimpés dans les ramures, les pieds ont servi d'ombrage à des vivaces faciles et à des hydrangeas, des buis, des hellébores, de la monnaie du pape ......
Le massif des pruniers est le premier à gauche quand on passe le portail. C'est aussi le fond quand on est sur la terrasse au pied de la maison, sous le cotinus
Les prunes ont également été utilisées sous forme de tartes, compotes, confitures, crumble .... Deux variétés différentes ont été plantées. Des violettes que je transforme et des vertes bien juteuses que je mange fraiches ou que je congèle pour les utiliser dans l'hiver.
J'étais plutôt contente du résultat sauf que .... Le phellin du prunier est passé par là. C'est un champignon qui circule incognito dans le bois pendant des années puis, quand on le vois, c'est trop tard. Impossible de traiter l'arbre malade. Le bois est atteint et l'arbre condamné.
J'en ai déjà coupé deux, et les deux derniers sont eux aussi malades. D'ici quelques années (5 ans max entre le moment où on voit les champignons et la mort de l'arbre) ils seront complètement mort.
Sauf que ce masif c'est la base du jardin. Je l'utilise comme filtre visuel, comme séparation de couleurs et d'usage, comme ombrage, comme support des rosiers ....
Depuis le printemps je cogite, je rumine, je fais chauffer les neurones. J'ai d'abord pensé enlever complètement l'alignement pour pouvoir voir jusqu'au fond du jardin et tout ouvrir.
Le 'truc' quand on a un petit jardin c'est de diviser le jardin en plusieurs espaces et agrandir le parcours. C'est se que j'ai choisi de faire avec trois espaces différents derrière les pruniers. Donc si j'enlève les pruniers, je perds des espaces et ce n'est plus lisible.
Bref, après pas mal de cogitations, j'ai choisi de replanter.
Oui mais quoi ?
Pas de pruniers, ni d'arbres à noyaux donc pas de prunus qu'ils soient à objectif d'écorce coloré ou de manger des cerises.
Les végétaux plantés devront avoir une floraison interessante, faire de l'ombre, avoir un joli feuillage et des fruits pour moi ou pour les zoziox, être rustique etne pas craindre la neige de mai . J'ai planté des pruniers aux Bruneles pour mon estomac au printemps. A Fraisses il y aura des fruits pour les zoziox.
J'ai finalement choisi de m'appuyer sur des végétaux déjà présent au jardin ou dans l'environnement immédiat du jardin et c'est avec une idée précise de se que je voulais que je suis partie à la fête des plantes de la Sedelle. Je savais que les jardins en marche y serai et ils sont collection nationale d'aubépines (il y en as sur les bords des chemins et au jardin) et ont une belle collection de malus.
je suis donc rentrée avec 3 malus, 4 crataegus et j'ai repiqué 2 sorbus (aria et domestica) des Bruneles
Ils sont volontairement plantés trop serrés car le but est que les branches s'entremêlent
J'ai donc planté
Malus hupehensis : h 7 m , Fleurs blanches-rose en mai et pommes rouges
Malus indian magic : H 6 X 6 Fleurs rouge fin mars, feullage pourpre au printemps puis vert et orange à l'automne, fruits rouge orangés, écorce brune qui s'exfolie
Malus sieboldii qui est sauvage en chine. H 4 à 5 m, bourgeons pourpre, fl rose clair puis blanches à l'ouverture complète, fruit orange
Les aubépines sont toutes d'origine américaines, mesurent un peux plus de 3 m de haut, sont plus ou moins pourvues d'épines, de fruits commestibles et à feuillages colorés
Crategus asheii
Crataegus lavaleii
Crataegus prunifolia splendens
Crataegus phaenopyrum
Bonne journée, profitez bien du soleil même si, comme ici c'est un peu le retour du froid (-4 ce matin)
Hélène
Les plantations de l'automne 2020 : les arbustes, vivaces et graminées
Lors de mes ballades horticoles de l'automne voir de l'été, je suis revenue avec quelques trésors. L'avantage avec la bretagne, c'est que nos climats sont tellements incompatibles que le choix est vite fait. Mais, car il y un mais, je suis passée par les pépinières Lepages et là ...... heureusement que j'avais pas de place dans le fiat et que le jardin, déjà pas très grand (800 m²) est déjà bien planté.
Je suis quand même revenue avec deux conteneurs et 5 godets.
3 godets étaient occupés de graminées : la molinia arundinacea 'pont de cée' qui est une obtention de chez Lepage aux épillets très serrés et très noirs.
Ils forment dans le jardin de la pépinière un écran tout en transparence que j'ai vraiment particulièrement aimé. Au jardin, je l'ai mis le long de l'allée qui mène au massif bleu-citron
Autre trouvaille les croscomias orange bien pétant. Il y en as absolument partout en bretagne, avec les agapanthes ils forment un duo des plus vitaminés. Il est planté en compagnie de graminées et d'euphorbes de corse en sol drainant le long du four à paim.
Dernier godet : le thulbagia. Idem, il y en absolument partout, sur les ronds points, les talus secs, entre les blocs de granit ... Seul hic, il est absolument pas rustique chez moi. Comme il a les même exigences que les agapentes, il les a rejoins dans leur gros pot et sera rentré cet hiver.
Deux conteneurs accompagnaient les godets. Un "classique" et un plus inhabituel ou du moins que je ne connaissais pas.
Le classique est un hydrangea arborescens. Oui mais c'est "heays stardust" soit tout le contraire de la classique anabelle et autres inflorescences en forme de boules plus ou moins énormes et teintées de rose. Celui là est blanc et les fleurs ressemblent presque à un serrata. Tout en légèreté même si elles sont doubles.
Dernière trouvaille : Rhododendron. Rhodo = grosses feuilles bien vertes, fleurs comme des ballons de foot et arbuste énorme. Bas oui, mais pas lui. Je l'avais croisé au jardin de Pelinec ou les rhodo sont associés à d'autres végétaux incompatibles avec mon climat ....
C'est le rhodo yakushimanum "patricia".
D'après le pépiniériste, il peut être planté au soleil, sauf que le soleil breton et le soleil ligérien (même de septembre) ne semblent pas comparables. Après quelques jours dans le jardin du haut, les feuilles ont montré des signes de bronzage excessif et je l'ai déménagé à la mi ombre.
Ces Rhodos sont petits : 1.5 X 1 environ, ont des feuilles étroites vert très foncé. Patricia devrait fleurir en avril dans un coloris framboise.
Autre ballade d'automne : La creuse : là mais aussi là et la fête des plantes de la Sedelle
J'avais cette fois bien prévu des achats de petits arbres et quelques arbustes car je savais que les pépiniéristes seraient présent.
Je suis donc revenue avec un lespedeza thunbergi qui forme à l'école sune fontaine de fleurs mauves à partir de la rentrée. Etant limite en rusticité, il est protégé des vents froid, dans le jardin du haut où il est censé alléger la forte silhouette du cotoneaster taillé et se marier avec les asters et anémones.
Seconde trouvaille (et à priori c'est une rareté) un berberis à feuillage persistant en provenance de la pépinière des avettes
Le berberis yingingensis. Petit développement mais épines redoutables
Feuillage persistant, feuilles toutes en longueurs et arbuste relativement bas (1.5 m) et à croissance lente, couverte au printemps de fleurs crèmes.
Le dernier n'était lui, pas prévu. ça fait un moment que je lorgne dessus sans jamais le croiser ou alors a un prix incompatible avec mon budget. C'est le forthergilla major.
Voisin des hamamelis, il a les mêmes exigences, soleil-mi-ombre, feuillage caduc ultra coloré, sol acide et frais. Là aussi c'est un arbuste à développement modéré et à croissance lente. Il fleurit en mars-avril en écouvillons crèmes là aussi.
Particulièrement précieux car c'est un semis de l'arboretum (vendu 5 € ...) il est pour l'instant planté en pot.
Conseils de plantation ici
Et pour le reste ? Et bien ce sont majoritairement des arbres qui ont été plantés avec pour point commun d'avoir un feuillage coloré, une floraison remarquable et des fruits. Je vous les présente la prochaine fois mais je peux déjà vous donner deux indices : la grange aux érables et jardin en marche
A bientôt. Il fait un temps superbe, il me reste quelques stères de bois à rentrer et à finir de tenter de domestiquer le rosier wedding day qui est de plus en plus énorme !!!!
Hélène
Le jardin fin mai 2/3
Le jardin est divisé en plusieurs espaces.
Voici le jardin du bas.
Accessible depuis la rue et qui donne sur la cuisine. Ouverte aux chiennes, il est prioritairement planté d'arbustes, de vivaces faciles, quelques bulbes et de rosiers.
C'est la partie la plus ancienne du jardin. Certains végétaux comme l'énorme cotinus pourpre, le lilas, la haie le long des voisins ou les pruniers étaient là avant moi. Les floraisons s'y enchainent toute l'année car c'est un lieu de passage quotidien
Vue depuis la rue : impasse du vieux fayard, sauf que c'est un énorme érable qui est à l'origine du nom .... De gauche à droite : un sureau, un rosier liane rose, le liquidambard (régulièrement recépé par la neige) dans lequel grimpe le rosier Cecile BRunner et un physocarpus énorme et couvert de fleurs
Quand on pousse le portail et qu'on regarde juste en face de nous : l'énorme boule de neige, le viburnum plicatum lanarth, des rosiers et une invasion de géraniums vivaces
Dans les pots bleus : du côté du lila l'acer shirawasanum offert par Agustin il y a des années qui rejoindra la pleine terre cet automne.
Dans le second pot le corylus colurna pourpre de Maurice Laurent (il rejoindra lui aussi à terme la pleine terre) de la sauge qui passe son premier hiver, de l'armoise rampante, du bugle tricolore du diascia rose
Le massif du lilas est temporairement en pause mais les rosiers ne vont pas tarder. Seul Blanc double de coubert offre ces roses de papier de soie
Pareil sur le pignon. Gyslaine de Féligonde et Félicité et perpetue sont couvertes de milliers de boutons. Patience, patience
La couleur pourpre est assurée par le Cotinus cogigria pourpre. Je crois pas en voir vu d'aussi gros. Il est régulièrement taillé par la neige mais il redémarre à chaque fois. Le rosier inermis tente l'escalade
A son pied quelques pots et le portillon d'accès au jardin du haut.
Des géraniums qui attendent de rejoindre leurs nouvelles résidences mais aussi d'anuelles ou dans le gros pot gris un hydrangea et un pierris panaché qui fleurit rose
Et puis quand on repars vers le portail : le massif des pruniers (condamnés car atteints par des champingons) planté de rosiers, hydrangeas, buis et géraniums macroryzum en majorité. J'y ai fais "un trou" permettant de voir le massif jaune et l'extrémité du massif est rdu rose du kolwitzia
Et puis sur la gauche, la lumière
Ronce de Fred, buis boule, Fenouil bronze de Pascale, Viburnum plicatum shasta (ou cascade les deux ont été planté et j'en ai perdu un) potentille, alchemille et rosier. Au fonde le physocarpus du portail
Bonne journée , je file à l'école
Hélène
Le jardin fin mai 1/3
Lors du dernier article ( La roseraie des prairies ) j'avais promis des photos du jardin. Voici donc une série de trois articles à base de photos prises en ce lundi de Pentecôte. Il est pas 8 h quand je fais les photos. Je suis accompagnée de ma tasse de café et d'un jeune rouge queue fraichement sorti du nid.
Les rosiers s'ouvrent à peine et la pluie de mai a fait prendre de la hauteur à pas mal de vivaces et je m'initie au slaloom de tondeuse dans le jardin du haut. Le cornus kousa satomi du jardin du haut est couvert de fleurs qui rosissent progressivement. J'ai bien avancé sur le chantier en cours (le bleu arrive au jardin), il me reste à redonner vie au banc bleu dont les planches de l'assise ont pourrit.
Dans ce premier article : le jardin du haut.
Bonne ballade
Le massif du poirier : armoises, clématite vivace pourpre, alchemille, marguerites annuelles (d'où le slaloom ....) géraniums vivaces, knautia et rosiers
Juste à côté, dans l'angle. C'est bleu et blanc mais le rose ne va pas tarder à arriver. Iris, centauré, oreille de souris, corydalis, nepetas, narcisses, géraniums vivaces, marguerites annuelles et un reste de monnaie du pape
On continue sur la gauche : viburnum plicatum pink beauty, spirée betulifolia thor gold, wegelia panaché, cotoneaster taillé, cornus kousa satomi, hydrangeas, et en toile de fond le rosier wedding day. Au pied un méli-mélo de vivaces
J'ai coupé les dernières fleurs du syringa microphylla hier
Le même massif le weekend dernier: syringa microphylla, bruneras, spiraea
Celui qui est couvert de fleurs et qui sera la star du jardin dans les jours et semaines à venir. Avec la voute de fleurs blanches de wedding day, ça devrait être sympa
En face au pied du lonicera fragantissima qui se couvre de fruits : violas cronuta, narcisses, thuyas boule, lavandes, sauge, gaura, corydalis à feuillage pourpre, tiarelle, rosiers
On continue et on arrive juste en face de la pergola. Le banc est debout car les planches d'assises sont pourri et je ne veux pas prendre le risque de m'y assoir avec ma tasse de café.
Amélanchier, cornouiller panaché, rosiers, clématites, hellébores, pivoine, iris, géraniums, épilobes, magnolia, asters, astrances ......
et quand on poursuit on arrive le long du four à a paim
Lavandes, santolines, poiriers, pommiers, miscanthus zebrinus, rosiers, géraniums vivaces, euphorbes, sédums, sauges, gaura, oeillets ....
Et si on continue, on arrive au portillon du jardin du bas.
Rosier Mme Issac Carrière et inermis issu d'une bouture.
Bonne journée
Hélène et le oisillon rouge queue