les-cavaliers-du-Haut-Forez

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Un jardin, perché à 1 100 mètres d'altitude ?


Le jardin fin juillet

Plus d'un mois sans pluie !

Les températures se baladent chaque jour autour des 30° (avec un petit passage à 35°) et heureusement descendent la nuit.

 

 

Le jardin, lui, a chaud, sec et brule par le soleil.

D'autant plus, qu'à part les 3 bacs et la turbotière dans lesquelles pataugent les rosiers de la creuse, aucune plante n'est arrosée.

Par principe, je ne protège pas l'hiver et, je n'arrose pas non plus l'été.

C'est encore moins possible cette année car, la cuve de 10 000l enterrée au pied du pignon de la grange est vide. L'eau stockée est destinée à l'abreuvement des juments en priorité.

 

La dernière pluie date du 20 juin.

Il a grêlé dans la plaie le 1° juillet mais nous sommes passés à côté.

Les orages sont donc attendus presque avec impatience. On va juste espérer qu'ils ne détruisent pas tout.

 

Je ne me plains pas, car dans la plaine, c'est bien pire.

Ma problématique du moment est : trouver du foin. J'ai une piste pour du 2021 mais rien de sure.

Mon agriculteur habituel n'a pue me fournir que 10 t sur les 15 habituel, les prés sont tous sec et je commence à donner du foin.

 

 

Bref, c'est sec et certains feuillages brulent par le rayonnement solaire alors que d'autres s'en sortent plutôt bien.

 

Le top ten de la feuille qui pendouille revient aux hydrangeas (hydro = eau en grec donc c'est pas une surprise), le cornus vert, l'azalée caduque les petits rhodo (pas sure qu'ils survivent) le berberis panaché et les viburnum plicatum

 

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Mais bon, à côté de ça certains s'en sortent plutôt bien.

Le massif du four à pain resplendit alors qu'il est en plein soleil à l'heure la plus chaude de la journée (j'ai fortement taillé le rosier albertine qui le protégeait un peu du soleil)

 

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 dans le jardin du haut, si les poiriers donnent des signes de faiblesse les rosiers apportent de la couleur. L'association persicaire, nepeta, campanule london anna, alcatea canabida, echinops ritro et rosier kimono tient parfaitement le choc

 

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Et puis une vraie belle surprise dans le jardin du bas, du côté du fil à linge, le massif jaune est en grande forme alors qu'il a été planté l'année dernière.

 

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du côté du fil à linge Anabelle fait de la résistance. Tout comme le fouillis autour du parotia persica (rosier mozart, tapis volant, cecile bruner, spirée, persicaire, syringa microphylla, cornus panaché jaune). Je picore les framboises avant qu'elles ne sèchent sur pied

 

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Et puis pour finir le tour du jardin, voici deux massifs en observation.

Celui du pignon, car le maçon est passé par là et j'avais scalpé la ronce dorée au pied et le viburnum plicatum shasta donne de sérieux signes de faiblesse

 

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Et le massif sous les pruniers. Il était initialement à mi ombre (épargné du plein soleil à partir de 10h) et l'énorme sapin de noel est tombé lors de l'orage du 10 aout l'année dernière. L'exposition a donc radicalement changé.  Certains apprécient, d'autres .... moins

 

 

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Passez une belle journée.

Nous, on reste au frais

 

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26/07/2022
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Les plantations 2022 : les arbustes

J'arrive au terme de la saison des plantations.

Le jardin n'étant pas bien grand (même s'il me reste quelques m²) et les premières plantations adultes, le rythme diminue.

 

Cette année mes trésors viennent de deux destinations majoritaires : la fête des plantes de St Priest et ma visite des pépinières Bessard à Piolat dans l'Ain (que je présenterai plus en détail car accompagné de plantations en pleine terre). 

 

La fête des plantes de St Priest est pour moi un rituel de printemps. J'y ai retrouvé des producteurs mais aussi beaucoup d'amis jardiniers et j'y ai passé une vrai bonne journée ensoleillée.

 

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J'en suis revenue le sourire jusqu'aux oreilles et trois cageots bien remplit

 

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Mon butin du jour était majoritairement composé de vivaces et de fougères mais j'ai également trouvé 5 jolis arbustes dont deux "gourmandises"

 

Les gourmandises  Feijoa et ragouminier

A mon retour de St Priest j'ai repiqué en gros pot deux jeunes Fejoas ou goyavier du Brésil. Il s'agit d'arbustes (ou petits arbres) fruitiers persistant. Limite en rusticité mais qui supportent -10, demandent un sol drainant et pauvre en matière organique. Le feuillage est persistant et ils font de jolies fleurs. Les fruits ont un gout d'ananas (goûté en Bretagne il y a deux ans). N'étant pas très gros, ils attendent en conteneur leur plantation aux Bruneles.

Plus d'infos :

 

Toujours dans la série des gourmandises, j'ai planté deux ragouminiers ou Prunus tomentosa aux Bruneles. Ils ont une jolie floraison précoce rose et forment en début d'été des petits fruits rouge acidulés. J'ai lu du bien comme du moins bon. Je tente et si c'est pas bon, les mésanges les mangeront à ma place. La floraison mérite de le planter en massif d'arbustes.

Plus d'infos : 

 

Les autres arbustes sont tous à vocation ornementale et ont rejoins le jardin.

Je me rends compte maintenant qu'ils ont tous pour caractéristique d'avoir un feuillage coloré. Ils viennent tous du même producteur : Christian Bessard présent à St Priest et dont j'ai visité la pépinière.

 

Berberis thunbergii 'natasza'      et                   Berberis thunbergi nana

 

 

Hydrangea quercifolia 'ice cristal' et Hydrangea paniculata 'shikoku flash

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Ces deux hydrangeas ont été choisis pour leur feuillage. Ils fleurissent blanc tout les deux. L'hydrangea shikoku flash confirme qu'il y a toujours des exeptions en botanique. Il est l'un des rare à fleurir sur le bois de 2 ans (donc si on le taille ......)

Le premier est au pied de l'hamamelis en compagnie de fougères (que je présenterai dans un second article) et le paniculata est au pied d'un prunier dans le jardin du bas.

 

 

 

Cornus rutgans galaxy et Cornus kousa re tivano

Deux gros coup de coeur de l'année découverts tout les deux au fond du fond du jardin de M. Bessard. Je suis restée en admiration devant les végétaux adultes et j'ai fini par les dénicher dans une planche de culture en compagnie de fraxinus, sorbus et aesculus complètement inconnus (dommage que j'ai pas la place ....)

 

 

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Le Cornus rutgans galaxi est un petit arbre aux fleurs grosses comme des feuilles A5 ou presque. galaxy est blanc mais il y en as des roses.   Feuillage vert, très coloré à  l'automne. Petit, il est actuellement en pot, planqué à l'abri du soleil sous un érable du japon.

 

Le cornus kousa fleurit lui aussi blanc mais quel feuillage !!!!. Plus développé et véritable aimant pour mon regard, il a rejoint le jardin du haut. Juste en face de son ami le cornus kousa satomi qui est cette année couvert de fleurs. Les deux arbustes ont les mêmes exigences : sol frais, acide et ombre des arbres car ce sont des arbustes de sous bois. Hauteur d'environ 3 à 5 m mais croissance lente (le satomi est au jardin depuis plus de 10 ans et atteint à peine 2 m)

 

Plus d'infos et

 

Syringa persifolia

 

C'est ma seconde tentative.  Il fut chez mes parents et il est chez Maurice Laurent. Lui aussi a été choisi pour son feuillage découpé en lanière. La floraison est fine et de couleur violine. Pas très haut (1,5 m environ) Il est planté dans le massif des pruniers.

 

syringa afganica

plus d'infos

 

Passez un bon weekend, comme il a enfin plut je m'en vais déménager les juju et les mettre enfin le nez dans l'herbe

 

Hélène

 

"et moi, je bouge pas, je bronze"

Pastille

 

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07/05/2022
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Essais de plantation de fruitiers

Avec Nathalie, nous étions à l'arboretum de la Sedelle pour la fête des plantes et une conférence de D. Willery. Ceux qui comme moi, lisent et relisent "dingue de plante" suivent son blog (dans la liste des blogs à gauche) ou sa page Facebook n'ont pas fait de grosses découvertes durant les 3/4 de la présentation.

 

Il en fut tout autrement lors des échanges avec le public après qu'une dame aie posé la question du mode de plantation au Vastérival dont il est conseillé botanique.

 

 

Vous allez me dire, planter c'est facile : on fait un trou, on met les racines de la plante dedans, on rebouche, on tasse, on arrose et on admire le résultat de notre travail.

 

Bas oui mais non, pas au Vastérival.

Du temps de la princesse, des trous XXXL étaient réalisés. Le substrat était changé et adapté aux besoins de chacun. Les végétaux se sont développés et sont devenus adultes avec le résultat que l'on voit régulièrement dans des revues ou bouqins. Le truc, c'est que le Vastérival est en bord de mer. Et qui dit bord de mer + réchauffement climatique , dit : tempêtes de plus en plus fréquentes transformant progressivement ce fabuleux parc en mikado géant. Les grands arbres sont les plus soumis au vent et se retrouvent régulièrement au sol avec leurs mottes.  Ils ont utilisé leurs trous comme un conteneur dans lequel ils auraient poussés 30 ou 40 ans sans explorer le sol en place. La résistance à la sécherresse est également problématique car les sols normands sont argileux et compliqué à réhydrater en profondeur une fois sec.

 

 

Partant de là, il a fallut trouver une solution et D. Willery est aussi un grand voyageur.  Il va énormément en asie et chez les grands-bretons. Les modes de plantation y sont radicalement différent puisque les végétaux en conteneurs ou mottes sont tout simplement posés au sol et calé pour ne pas basculer. La clef de la réussite est de planter en fin d'été et d'arroser en cas de sécheresse automnale.

 

 

Le lycée où je bosse a une option maraichage et deux hectares de légumes sont cultivés. Les légumes feuilles et les légumes repiqués sont simplement posés au sol. Faire 500 trous pour des salades, c'est pas la même histoire que de planter un arbuste tout les 5 mètres ....

De même, il nous tous déjà arriver de voir un conteneur oublié dans un coin de pépinière dont le système racinaire a trouvé la sortie et c'est progressivement encré dans le sol. Alors, pourquoi pas ?

 

Image du net où on voit bien que les salades sont juste posées sur les bâches qui sont prépercées.

 

 

Aux Bruneles, il y a une partie réservée aux juments mais aussi une bande de 7 m de large par une cinquantaine de mètres de long que je plante progressivement de fruitiers. Pommiers, pruniers, pêchers et poiriers sont accompagnés de petits fruits ou de fruits secs.

 

La particularité du sol, c'est que c'est du gore donc du granit décomposé. Il y a plus de roche que de terre et quand je voeux planter il me faut une barre à mine, une masse, une pioche et un godet de crottin composté deux ans mélangé à de la terre de taupe. Une après midi par arbre en moyenne.

 

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Le gore soit  90 % de matière minérale plus ou moins grossière où était cultivé de la vigne. C'est très drainant et absolument pas nutritif. L'avantage c'est que j'ai vraiment très peu de boue aux bruneles, en revanche, l'herbe pousse très mal.

 

wikipedia le gore

 

 

 

L'année dernière, j'ai récupéré sur le tas de compost de l'école un cerisier mal en point que j'ai planté avec les autres fruitiers. Il est pas reparti et j'avais déjà prévu de le remplacer par un arbre en conteneur. En octobre, lors d'un de mes passages chez gam-vert pour y acheter mes croquettes de poilues "un arbre fruitier acheté, un arbre offert" soit 35 € les deux arbres. Voilà qui était parfait pour mon expérimentation. Les deux fruitiers sont plantés à 10 m d'éccart donc dans le même sol et ont été produit au même endroit.

 

Le premmier est planté "normalement", dans le substrat enrichi en matière organique mis en place au printemps, avec cuvette d'arrosage et tuteur

 

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Le second cerisier à été planté selon la méthode présentée au dessus. A une nuance pret puisque j'ai quand même partiellement enterré la motte (environ 20 cm). Il reste donc largement 30 cm de motte hors du sol. Il est lui aussi en contact avec du substrat modifié puisqu'il y avait là, un tas de compost.

 

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Le mois de novembre ayant été particulièrement sec, j'ai arrosé les deux arbres de façon identique avec un bidon de 30 l / semaine.  Le premier arbre est facile à arroser et c'est quand même bien plus complexe pour le second. L'eau ruissèle sans rentrer dans le substrat de culture. En revanche, les deux arbres ont résistés de façon identique aux coups de vents de l'automne. J'attends le milieu de l'hiver pour constater un éventuel début d'enracinement du deuxième arbre et le printemps pour voir une différence de développement.

 

 

A bientôt, je file aux Bruneles. Nous sommes en pleins soleil, se serait dommage de rester enfermer et de ne pas en profiter

 

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Hélène

 


05/12/2020
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Les plantations de l'automne 2020 : malus, crataegus et sorbus

Voilà qui clos à peut prêt la saison des plantations. Il y a eu quelques fruitiers aux Bruneles et j'en profite pour tester le mode de plantation indiqué par D. Willery lors de sa conférence à la Sedelle.

Je vous montre ça la prochaine fois

 

Il y a depuis toujours au jardin, un alignement de pruniers. D'ailleurs, à Fraisses il y a des pruniers partout ou presque.

 

Le jardin à l'achat de la maison il y a un peux plus de 15 ans

 

 

 

L'alignement de pruniers est progressivement devenu la base du jardin du bas. Le massif c'est petit à petit étoffé, les rosiers ont grimpés dans les ramures, les pieds ont servi d'ombrage à des vivaces faciles et à des hydrangeas, des buis, des hellébores, de la monnaie du pape ......

 

Le massif des pruniers est le premier à gauche quand on passe le portail. C'est aussi le fond quand on est sur la terrasse au pied de la maison, sous le cotinus

 

 

Les prunes ont également été utilisées sous forme de tartes, compotes, confitures, crumble .... Deux variétés différentes ont été plantées. Des violettes que je transforme et des vertes bien juteuses que je mange fraiches ou que je congèle pour les utiliser dans l'hiver.

 

J'étais plutôt contente du résultat sauf que .... Le phellin du prunier est passé par là. C'est un champignon qui circule incognito dans le bois pendant des années puis, quand on le vois, c'est trop tard. Impossible de traiter l'arbre malade. Le bois est atteint et l'arbre condamné. 

 

J'en ai déjà coupé deux, et les deux derniers sont eux aussi malades. D'ici quelques années (5 ans max entre le moment où on voit les champignons et la mort de l'arbre) ils seront complètement mort.

 

 

Sauf que ce masif c'est la base du jardin. Je l'utilise comme filtre visuel, comme séparation de couleurs et d'usage, comme ombrage, comme support des rosiers ....

 

Depuis le printemps je cogite, je rumine, je fais chauffer les neurones. J'ai d'abord pensé enlever complètement l'alignement pour pouvoir voir jusqu'au fond du jardin et tout ouvrir.

Le 'truc' quand on a un petit jardin c'est de diviser le jardin en plusieurs espaces et agrandir le parcours. C'est se que j'ai choisi de faire avec trois espaces différents derrière les pruniers. Donc si j'enlève les pruniers, je perds des espaces et ce n'est plus lisible.

 

Bref, après pas mal de cogitations, j'ai choisi de replanter.

Oui mais quoi ?

Pas de pruniers, ni d'arbres à noyaux donc pas de prunus qu'ils soient à objectif d'écorce coloré ou de manger des cerises.

Les végétaux plantés devront avoir une floraison interessante, faire de l'ombre, avoir un joli feuillage et des fruits pour moi ou pour les zoziox, être rustique etne pas craindre la neige de mai . J'ai planté des pruniers aux Bruneles pour mon estomac au printemps. A Fraisses il y aura des fruits pour les zoziox.

 

J'ai finalement choisi de m'appuyer sur des végétaux déjà présent au jardin ou dans l'environnement immédiat du jardin et c'est avec une idée précise de se que je voulais que je suis partie à la fête des plantes de la Sedelle. Je savais que les jardins en marche y serai et ils sont collection nationale d'aubépines (il y en as sur les bords des chemins et au jardin) et ont une belle collection de malus.

je suis donc rentrée avec 3 malus, 4 crataegus et j'ai repiqué 2 sorbus (aria et domestica) des Bruneles

Ils sont volontairement plantés trop serrés car le but est que les branches s'entremêlent

 

J'ai donc planté

Malus hupehensis : h 7 m , Fleurs blanches-rose en mai et pommes rouges

 

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Malus indian magic : H 6 X 6 Fleurs rouge fin mars, feullage pourpre au printemps puis vert et orange à l'automne, fruits rouge orangés, écorce brune qui s'exfolie

 

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Malus sieboldii qui est sauvage en chine. H 4 à 5 m, bourgeons pourpre, fl rose clair puis blanches à l'ouverture complète, fruit orange

 

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malus sieboldii 4

Les aubépines sont toutes d'origine américaines, mesurent un peux plus de 3 m de haut, sont plus ou moins pourvues d'épines, de fruits commestibles et à feuillages colorés

 

Crategus asheii

 

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Crataegus lavaleii

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crataegus lavallei 2

 

Crataegus prunifolia splendens

 

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crataegus prunifolia splendens

 

Crataegus phaenopyrum

 

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Bonne journée, profitez bien du soleil même si, comme ici c'est un peu le retour du froid (-4 ce matin)

 

Hélène


22/11/2020
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Les plantations de l'automne 2020 : les arbustes, vivaces et graminées

Lors de mes ballades horticoles de l'automne voir de l'été, je suis revenue avec quelques trésors. L'avantage avec la bretagne, c'est que nos climats sont tellements incompatibles que le choix est vite fait. Mais, car il y un mais, je suis passée par les pépinières Lepages et là ...... heureusement que j'avais pas de place dans le fiat et que le jardin, déjà pas très grand (800 m²) est déjà bien planté.

 

Je suis quand même revenue avec deux conteneurs et 5 godets. 

3 godets étaient occupés de graminées : la molinia arundinacea 'pont de cée' qui est une obtention de chez Lepage aux épillets très serrés et très noirs.

Ils forment dans le jardin de la pépinière un écran tout en transparence que j'ai vraiment particulièrement aimé. Au jardin, je l'ai mis le long de l'allée qui mène au massif bleu-citron

 

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Autre trouvaille les croscomias orange bien pétant. Il y en as absolument partout en bretagne, avec les agapanthes ils forment un duo des plus vitaminés. Il est planté en compagnie de graminées et d'euphorbes de corse en sol drainant le long du four à paim.

 

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Dernier godet : le thulbagia. Idem, il y en absolument partout, sur les ronds points, les talus secs, entre les blocs de granit ... Seul hic, il est absolument pas rustique chez moi. Comme il a les même exigences que les agapentes, il les a rejoins dans leur gros pot et sera rentré cet hiver.

 

File:Tulbaghia violacea kz1.JPG - Wikimedia Commons

 

Deux conteneurs accompagnaient les godets. Un "classique" et un plus inhabituel ou du moins que je ne connaissais pas.

 

Le classique est un hydrangea arborescens. Oui mais c'est "heays stardust" soit tout le contraire de la classique anabelle et autres inflorescences en forme de boules plus ou moins énormes et teintées de rose. Celui là est blanc et les fleurs ressemblent presque à un serrata. Tout en légèreté même si elles sont doubles.

 

 

Dernière trouvaille : Rhododendron. Rhodo = grosses feuilles bien vertes, fleurs comme des ballons de foot et arbuste énorme. Bas oui, mais pas lui. Je l'avais croisé au jardin de Pelinec ou les rhodo sont associés à d'autres végétaux incompatibles avec mon climat ....

 

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C'est le rhodo yakushimanum "patricia".

D'après le pépiniériste, il peut être planté au soleil, sauf que le soleil breton et le soleil ligérien (même de septembre) ne semblent pas comparables. Après quelques jours dans le jardin du haut, les feuilles ont montré des signes de bronzage excessif et je l'ai déménagé à la mi ombre.

Ces Rhodos sont petits : 1.5 X 1 environ, ont des feuilles étroites vert très foncé. Patricia devrait fleurir en avril dans un coloris framboise.

 

Autre ballade d'automne : La creuse :  mais aussi là et la fête des plantes de la Sedelle

 

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J'avais cette fois bien prévu des achats de petits arbres et quelques arbustes car je savais que les pépiniéristes seraient présent. 

 

Je suis donc revenue avec un lespedeza thunbergi qui forme à l'école sune fontaine de fleurs mauves à partir de la rentrée.  Etant limite en rusticité, il est protégé des vents froid, dans le jardin du haut où il est censé alléger la forte silhouette du cotoneaster taillé et se marier avec les asters et anémones.

 

 

Seconde trouvaille (et à priori c'est une rareté) un berberis à feuillage persistant en provenance de la  pépinière des avettes

 

Le berberis yingingensis. Petit développement mais épines redoutables

 

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Feuillage persistant, feuilles toutes en longueurs et arbuste relativement bas (1.5 m) et à croissance lente, couverte au printemps de fleurs crèmes.

 

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Le dernier n'était lui, pas prévu. ça fait un moment que je lorgne dessus sans jamais le croiser ou alors a un prix incompatible avec mon budget. C'est le forthergilla major.

 

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Voisin des hamamelis, il a les mêmes exigences, soleil-mi-ombre, feuillage caduc ultra coloré, sol acide et frais. Là aussi c'est un arbuste à développement modéré et à croissance lente. Il fleurit en mars-avril en écouvillons  crèmes là aussi.

 

 

Particulièrement précieux car c'est un semis de l'arboretum (vendu 5 € ...) il est pour l'instant planté en pot.

Conseils de plantation ici

 

Et pour le reste ? Et bien ce sont majoritairement des arbres qui ont été plantés avec pour point commun d'avoir un feuillage coloré, une floraison remarquable et des fruits. Je vous les présente la prochaine fois mais je peux déjà vous donner deux indices : la grange aux érables et jardin en marche

 

A bientôt. Il fait un temps superbe, il me reste quelques stères de bois à rentrer et à finir de tenter de domestiquer le rosier wedding day qui est de plus en plus énorme !!!!

 

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Hélène


15/11/2020
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